8e Carillon de Lumière en 2021
Collégiale Notre-Dame-en-Vaux
Châlons-en-Champagne
Un spectacle unique au monde où la lumière est au service de la musique et qui permet de souligner la beauté de cette collégiale qui est le véritable emblème de Châlons-en-Champagne, et ainsi magnifier le superbe carillon de 56 cloches dont elle est l’écrin.
La 8e édition du Carillon de Lumière présente du 3 au 31 décembre un programme de 3 grands concerts de maîtres carillonneurs, les 3, 10 et 17 décembre complétés d’aubades quotidiennes en version automate de l’instrument.
Pour un Noël haut en couleurs, un festival de haute volée !
Patrick Legouix
Le programme des concerts :
Une projection vidéo au pied de l’édifice permettra au public de vivre en temps
réel le jeu de l’instrumentiste.

Vendredi 3 décembre – 19h00
Eric Brottier
Carillonneur à Châlons-en-Champagne
Ingénieur des Arts et Métiers, Éric Brottier a une solide formation musicale. Dès 1974, il joue sur le carillon de l’église Notre-Dame-en-Vaux à Châlons-en-Champagne puis donne des concerts en France et à l’étranger. Également organiste virtuose, il fut élève de Michel Chappuis et obtint en 1988 une médaille d’or au conservatoire de Lille dans la classe de Jean Boyer. Il a notamment été l’organisateur des premières Journées nationales de campanologie qui se sont tenues à Châlons-en-Champagne en 1989. Éric Brottier est ingénieur conseil auprès du ministère de la Culture et de la Communication. Celui qui fut l’âme et la cheville ouvrière de la première renaissance du carillon, dans les années soixante-dix et l’anima pendant près de vingt ans, est sans doute le mieux placé pour en exhumer la palette des couleurs sonores et la richesse du timbre. Avec Carillon vs Covid-19 il offrit de mars à mai 2020 à la population durant le premier confinement, 15 concerts chaque mardi et jeudi à 20h, improvisant dans la grande tradition des carillonneurs et des organistes, sur un programme libre qui faisait la part belle à la chanson.
Il ouvrira cette 8e édition avec le grand répertoire des œuvres pour carillon.

Vendredi 10 décembre – 19h00
Francis Crépin
Carillonneur à Saint-Quentin (02)
C’est à l’École Nationale de Carillon de Douai (France) que Francis Crépin a reçu les bases de sa formation de
carillonneur, dans la classe de Jacques Lannoy. Durant quatre ans, il a perfectionné ses acquis dans le cours de Koen Cosaert au sein de l’École Royale de Carillon de Malines, en Belgique. Nommé Carillonneur Titulaire de l’Hôtel de Ville de SaintQuentin en Septembre 1999, il a parallèlement à sa profession de professeur de mathématiques, suivi, au sein du conservatoire de Saint-Quentin, des études musicales qui l’ont mené dans les classes d’orgue, de chant (1er prix), de Jazz, de trompette et de contrebasse. Il a composé ou arrangé de nombreuses pièces pour différents types de répertoires et d’instrumentations : pour carillon, pour orchestre d’harmonie, pour ensemble de cuivres, pour trompette et orgue, pour ensemble de contrebasses. Il a donné de nombreux concerts de carillon principalement en France, mais aussi en Espagne, en Belgique , en Allemagne et aux Etats-Unis. Francis Crépin est le secrétaire de la Guilde des Carillonneurs de France.

Vendredi 17 décembre – 18h30
Quentin Leriche
Carillonneur formé à Douai (59)
Né à Bitche en Moselle, Quentin Leriche entre en 2001 à
l’école de musique de Lambres-lez-Douai à l’âge de six ans
où il débute la clarinette, puis intègre les « classes à horaires
aménagés musique » au Conservatoire à Rayonnement
Régional de Douai. Il découvre le carillon en 2006, à
l’occasion d’une session de sensibilisation organisée par
Stefano Colletti, Maître-carillonneur de la ville de Douai et
professeur du Conservatoire. Dès l’année 2007, il est invité à
se produire sur différents carillons et sur le Carillon Ambulant de Douai Région Nord-Pas-de-Calais et remporte en juillet 2008 le « Prix spécial » du concours international de carillon de Middelburg (Pays-Bas). En 2010, il obtient sa médaille d’or de formation musicale du Conservatoire à Rayonnement Régional de Douai, et en 2012 sa médaille d’or de carillon à l’unanimité ; il remporte également le «Concours pour la jeunesse » organisé par l’école Royale de carillon de Malines. En juillet 2013, il termine son cursus de carillon au conservatoire de Douai par l’obtention du diplôme de « Maître-carillonneur ». Il se produit depuis dans toute l’Europe où il a déjà donné plus d’une centaine de concerts. Révélation des éditions 2014 et 2016 du Carillon de Lumière, il revient pour interpréter avec la virtuosité qui le caractérise un répertoire qui fera la part belle à l’esprit de Noël, bien entendu, mais se permettra d’aborder musique classique, jazz ou musiques de films.
Aubades de l’automate.
Chaque jour à partir du 4 et jusqu’au 31 décembre à 17h et 18h, sauf les jours de concert
Le carillon de Notre-Dame-en-Vaux est équipé depuis le 19e siècle d’un automate – autrefois à cylindre (toujours visible), aujourd’hui électro-mécanique piloté par informatique – qui met en mouvement jusqu’à 31 cloches, avec un programme d’une vingtaine de minutes de musique programmée ces dernières années avec le concours d’Eric Brottier, auquel l’instrument doit ses qualités musicales.

Le carillon de Notre-Dame-en-Vaux
En 1858 Monseigneur de Prilly, évêque de Châlons fit don du carillon à l’église Notre-Dame-en-Vaux. Les 54 cloches furent fondues par Ernest et Amédée Bollée, fondeurs au Mans. Le carillon et son cylindre automatique furent inaugurés en 1863 pour fonctionner jusqu’au début du 20e siècle, remplacé par des systèmes plus modernes. C’est en 1974 que l’instrument renaissait après une longue période de mutisme, sous l’impulsion d’Eric Brottier qui mettait en œuvre une restauration.
Elle sera complète en 1989, et permit au carillon de Châlons-en-Champagne de rivaliser avec ceux du Nord de la France et devenir à l’époque l’un des plus performants d’Europe.
Le Carillon de Lumière, une innovation technique unique
Réalisé par les services du Patrimoine de la Ville de Châlons-en-Champagne entre 2014 et 2016, le système imaginé par Patrick Legouix et conçu par Cyrille Molé illumine l’ensemble des baies, rosaces et lanternes de la façade ouest de la collégiale Notre-Dame-en-Vaux, interprétant par la lumière le chromatisme de la musique jouée au clavier de l’instrument ou programmée pour l’automate.